CONTRE
LA FOURRURE, signe extérieur de cruauté
A l’appel de l’A.F.I.P.A,
avec la participation de la Fondation Brigitte Bardot, la SPA, cinq cents
participants selon la police, un millier selon les organisateurs ont manifesté
de la place de la Bastille à la place de la Nation ce samedi 26 novembre.
- Pour "l'interdiction de la mise sur le marché des peaux de chien et
de chat sur le territoire français"
- Pour "un étiquetage très informatif des produits comportant de la fourrure"
Restez vigilants durant cet hiver: la fourrure
est utilisée en manteaux, cols mais aussi sacs, poignets, porte-clés, animaux
décoratifs et objets divers.
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Sous
des appellations douteuses ("loup de Sibérie",etc), assorties d'une
étiquette minimaliste "fourrure véritable, made in China", ce sont
parfois des fourrures de chiens ou de chats depecés vivants (voir
notre article sur ces massacres), souvent des animaux élevés et achevés
dans des conditions cruelles, ou encore des animaux sauvages piégés
donc mutilés lors d'une interminable souffrance. |
"Tout se vend : du lynx,
du vison, de la loutre, de la martre, du castor, du renard, de l’écureuil
mais aussi du chien et du chat ! On retrouve dans toutes les collections
des « grands » couturiers, notamment français, des lambeaux de peaux
sur les cols, les poignets, en revers ou en ourlets.
Derrière ces étalages provocants de mannequins parées de manteaux
de tous poils se cache un commerce juteux et surtout des conditions
de capture, de détention et d’abattages ignobles pour les animaux.
Il y a longtemps, j’ai porté de la fourrure parce que je ne connaissais
rien des coulisses de ce marché. Aujourd’hui nul ne peut invoquer
l’ignorance sinon pour justifier son hypocrisie. Nous sommes à l’heure
des prises de conscience et de décision. Décision de refuser d’entrer
dans un circuit qui veut se blanchir à grands renforts d’arguments
bidons :
NON la fourrure n’est pas écologique !
NON la fourrure n’est pas plus propre et moins douloureuse parce que
d’élevage !".
Brigitte Bardot |
LA FOURRURE : SIGNE EXTERIEUR DE CRUAUTE
Il faut 15
renards, 10 lynx ou 60 visons pour confectionner un seul manteau !
Pour satisfaire les caprices de la mode, 5 millions d’animaux sauvages sont
prélevés dans la nature et 35 millions sont issus de l’élevage !
LES FERMES D'ELEVAGE
Dans ces fermes dites d’élevage, les renards, visons et autres malheureux
pensionnaires sont détenus dans des cages trop petites et parfois empilées
dont le sol n’est qu’un grillage pour écouler les excréments et protéger
des salissures leur précieuse fourrure. Résultat : leurs pattes sont déformées,
meurtries, les animaux développent des comportements névrotiques, se mutilent,
s’entredévorent ou se jettent contre les parois. A ces conditions déplorables
s’ajoutent les mauvais traitements qui leur sont infligés: pour la reproduction,
la femelle est extirpée de sa cage à l’aide d’une fourche puis neutralisée
afin d’être inséminée.

Gazés, piégés, électrocutés, depeçés vivants...
L’exécution qui mettra un terme à leur calvaire relève également du registre
des horreurs.
Le gazage : l’animal est tué par du dioxyde ou du monoxyde de carbone.
Des observations de visons tués par cette méthode ont montré l’animal courant
frénétiquement dans la chambre à gaz et se débattant pour maintenir sa tête
au dessus du niveau du gaz. La mort ne survient qu’au bout d’une vingtaine
de secondes voir plus. Faites le test avec la trotteuse de votre montre,
vous découvrirez que 20 secondes de souffrance extrême c’est effroyablement
long.
L’électrocution : cette méthode consiste à introduire une électrode
dans l’anus de l’animal et à en attacher une autre à sa gueule. Ensuite
c’est simple, on envoie le courant soit 1000 volts. Idéal pour obtenir une
fourrure bien gonflée ! En théorie, la mort devrait être immédiate mais
en pratique l’animal terrifié se débat et son bourreau doit souvent s’y
reprendre à plusieurs fois en envoyant le courant avant que la bête ne perde
conscience.
LES PIEGES DANS LA NATURE
Pour les animaux sauvages piégés dans la nature, le calvaire est tout aussi
horrible. Les pièges maintiennent l’animal vivant, jusqu’à l’arrivée des
trappeurs. Pour tenter de s’enfuir, le renard ou autre hermine se ronge
la patte jusqu’à l’os. Pendant plusieurs jours, il endure la souffrance,
la faim, la soif et devient une proie facile pour ses prédateurs. De plus
les pièges ne sont pas sélectifs.

Toujours dans le registre
des horreurs, des millions de chiens et de chats sont capturés et abattus
sauvagement dans plusieurs pays d’Asie (Chine, Philippines, Thaïlande…).
Leurs peaux sont ensuite revendues à des grossistes européens et acheminées
en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Italie et en France.
Les chiens viverrins sont capturés et entassés dans des cages avant d’être
étranglés, assommés à coups de bâtons, vidés de leur sang et dépecés vivants
!Les chats, quant à eux, sont souvent exterminés par pendaison directement
dans leur cage. Une exécution qui dure plusieurs minutes !
Les peaux sont acheminées en Europe et travaillées pour être transformées
en vêtements, peluches et autres accessoires. Bien sûr on se garde bien
de vous parler de fourrure de chiens ou de chats alors pour ménager votre
sensibilité ils sont tout simplement rebaptisés "Loups de Sibérie", "Loutres
Brésiliennes",etc.
Que les fourreurs ne nous parlent pas de sensiblerie déplacée, de priorités
et de hiérarchie dans la souffrance. Aucun combat, s'il a pour but la protection
des plus faibles, la générosité et le respect de la vie n’est incompatible
avec un autre car toutes les causes qui engendrent la souffrance et la destruction
des hommes, des animaux ou de l’environnement doivent être inlassablement
dénoncées.
N’achetez plus de fourrure
N’offrez plus de fourrure
N’acceptez pas de fourrure en cadeau
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