La fourrure, une industrie de la cruauté
La fourrure, une industrie de la cruauté
C’est en Europe de l’Est et en France que One Voice a enquêté sur les conditions de détention des animaux exploités pour leur fourrure. Qu’il s’agisse d’élevage industriel ou de fermes traditionnelles, la courte vie des renards, lapins, lynx ou autres ratons laveurs y est soumise à la même cruauté et à la même absence de dignité.
Des conditions de vie indignes
Les visons, par exemple, vivent dans de vastes espaces où l’eau est
très présente puisqu’ils y passent 75 % de leur temps. Dans les fermes,
ils sont détenus dans des cages grillagées sur pilotis, exposées au
soleil le plus ardent comme au gel le plus mordant, avec pour tout
point d’eau un petit abreuvoir. Des cages où le seul exercice qui leur
soit possible consiste à tourner en rond jusqu’à la folie. En 2001, une
étude de l’Union européenne montrait déjà que les cages ne
correspondaient pas aux besoins des animaux. Aujourd’hui, rien n’a
changé.
Mises à mort sans façon
Dans la mort, les animaux ne sont pas mieux lotis. La vidéo sur un
élevage de chinchillas en offre un exemple terrifiant. Ces petits
animaux doux et nocturnes sont tués sans autre façon, par
électrocution, en plein jour et devant leurs congénères, plaçant ces
derniers en situation de stress insupportable.
Choisir des vêtements sans cruauté
Avec ces films, One Voice veut faire évoluer les mentalités plutôt que
d’attendre d’hypothétiques lois ou une « amélioration » des conditions
de détention. L’association informe les citoyens et les consommateurs
sur ces pratiques sans éthique et invite chacun à refuser de se faire
les complices de telles souffrances, en choisissant des vêtements sans
cruauté.
Dans une ferme de chinchillas
voir la vidéo
Cages sans luxe pour les visons
voir la vidéo