Répit pour les chats de Versailles
Répit pour les chats de Versailles
A l'annonce de l'arrêté pris par la ville de Versailles (voir notre article du 9/12/09), les réactions ont été nombreuses de la part des fondations et associations de protection animale - dont la Fondation 30 Millions d'Amis - et des riverains. Tous ont fait part de leur position auprès des instances municipales et de leurs craintes de voir ces animaux euthanasiés. Des solutions alternatives ont été proposées et ont - pour l'heure - été retenues.
Les services d'hygiène versaillais contactés par la Fondation 30 Millions d'Amis, s'avouent "agréablement surpris de ces initiatives" et se disent "étonnés que cette opération ait provoqué une mobilisation aussi rapide de la population". Avant d'ajouter qu'"[ils sont] bien conscients que l'euthanasie n'est pas une solution acceptable, sans compter que ces chats [les] tiennent à l'abris d'espèces nuisibles telles que les rats ou les mulots, de par leurs qualités de chasseurs".
Décision a donc été prise par la mairie, en collaboration avec l'association sévrienne "Aux Chats qui Sourient", de capturer les chats libres de la rue Lucien Sergent à Versailles dont la population est estimée à une trentaine d'individus, de les identifier, de les stériliser, de placer dans des familles d'adoption ceux qui peuvent l'être et de relâcher les plus sauvages au même endroit.
La Fondation 30 Millions d'Amis soutient ces initiatives qui permettent de trouver une issue favorable à cette affaire. Elle a, par ailleurs, décidé de prendre à sa charge une partie des frais d'identification et de stérilisation.
Source : Fondation 30 Millions d'amis